Phobie douce

WHALEY John Corey

Solomon a seize ans, des parents aimants, tout pour ĂȘtre heureux
 sauf que, voilĂ , il souffre de crises de panique et n’est plus sorti de chez lui depuis trois ans. Arrive Lisa, dix-sept ans, une confiance en soi dĂ©mesurĂ©e et une ambition tout aussi grande. Elle n’a jamais oubliĂ© ce garçon qui, pris de « folie », s’est jetĂ© dans la fontaine du collĂšge. Un beau sujet d’étude pour son inscription en fac de psycho. Elle va passer tout son temps libre Ă  l’apprivoiser, accompagnĂ©e de Clark, son petit ami. De quoi modifier la donne de dĂ©part
  Parmi les troubles de l’adolescence : la phobie sociale. Un sujet poignant sur fond de rĂ©vĂ©lation de l’homosexualitĂ© du hĂ©ros. Les deux thĂšmes, inutilement associĂ©s, sont nĂ©anmoins habilement superposĂ©s ; la maladie est traitĂ©e avec justesse et Ă©motion, l’humour Ă©vitant de sombrer dans le drame. On s’attache aux trois adolescents jusqu’au dĂ©nouement qui Ă©vite le piĂšge d’un happy end mĂ©dical au profit d’une leçon de courage et de sincĂ©ritĂ©. L’écriture dialoguĂ©e est vive, le rythme rapide sert le suspense final d’un roman qui, malgrĂ© quelques facilitĂ©s, se lit avec plaisir.( L.P. et C.B)