Penryn et la fin du monde (Angelfall ; 1)

EE Susan

Les anges de l’apocalypse dévastent San Francisco. Au cours d’une de leurs attaques, Penryn voit sa mère disparaître dans les rues et sa petite soeur handicapée être enlevée. Ne restent à ses côtés qu’un fauteuil roulant et un ange aux ailes brisées. Penryn a une obsession, retrouver sa soeur. Seul l’ange blessé peut l’aider dans cette quête. Ensemble, ils affrontent des dangers dans un paysage jonché de corps meurtris et tentent de gagner la somptueuse forteresse des anges, où Penryn a des chances de retrouver sa soeur et où l’ange déchu pourra faire recoudre ses ailes. Une attirance mutuelle grandit, dangereuse et interdite.

 

Un combat d’anges, des plumes qui virevoltent sur un paysage de fin du monde, du sang qui coule à flot et, au milieu de ce spectacle, une mère folle et ses deux filles dont l’une en fauteuil roulant : la scène initiale annonce l’objectif, une adaptation cinématographique, déjà prévue. Le récit se concentre sur des scènes d’horreur dignes de Jérôme Bosch où le fantastique cherche le spectaculaire ! L’énergie du désespoir qui pousse l’héroïne à retrouver sa soeur, le trouble des relations avec l’ange font l’intérêt du roman, mais l’accumulation d’actes de torture et de dévoration donne la nausée, ce que les personnages ne manquent pas d’avoir non plus, ici et là.