La belle qui porte malheur (Rose-Aimée ; 1)

BOTTET Béatrice

Ancien cap-hornier parmi les chercheurs d’or de Californie, Martial Belleroche retourne en France chercher un précieux manuscrit qu’un certain M. Garancher, qui lui a sauvé la vie, a confié à sa nièce, chanteuse de cabaret, avant de fuir son pays pour l’Amérique. À Paris, il trouve Rose-Aimée, dite Fifi-bout-d’Ficelle au cabaret les Trois Anges et tente de l’apprivoiser : la jeune fille, dit-on, porte malheur à tous ceux qui veulent attenter à sa vertu. De méprise en quiproquo, Martial mène une vie dangereuse avant de récupérer le fameux manuscrit et de tomber amoureux. Parviendra-t-il à ramener le texte compromettant, et la fameuse Fifi, en Californie ?

 

Les aventures de Martial et de Rose-Aimée entraînent dans les bas-fonds un peu clichés du Paris de 1852, vers les fortifications de la Villette et un couvent désaffecté (et hanté) à la suite de la Révolution. La vie n’est pas facile pour les filles, entre les tenancières de bordel et les petits voyous sans scrupules. Malgré quelques longueurs, le roman se lit d’une traite et on attend la suite. En fin d’ouvrage, quelques notes illustrées par des documents de l’époque donnent des informations sur certains aspects de la vie quotidienne sous Napoléon III. À partir de 13 ans.