Brise-ciel

OPPEL Kenneth

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Matt est entré à l’Académie aérostatique. À l’occasion d’un stage sur un cargo, il croise, dans les airs, lors d’une violente tempête l’Hypérion, fabuleuse épave recélant des collections d’animaux mythiques et les trésors amassés par un magnat disparu. Avec son amie Kate, il décide de s’emparer de l’aérostat fantôme, aidé par un aventurier propriétaire d’un « brise-ciel » capable d’affronter la très haute altitude avec son équipage de sherpas, et d’une gitane qui semble en savoir beaucoup sur cette cargaison.

Récit conçu sur le mode de l’uchronie, variété de science-fiction qui réinvente le passé. Des ornithoptères s’arriment sous le restaurant de la Tour Eiffel, des aérostats relient les continents, mais cette fin du XIXe siècle connaît aussi des problèmes de carburant. Le secret de sa fabrication à partir d’une source inconnue anime le roman autant que la quête de l’or, promesse d’émancipation, ou la curiosité scientifique. Courses sur les toits, poursuites dans les airs, innovations scientifiques, héros jeunes et intrépides, aventuriers sans scrupules, consortium jaloux de son pouvoir, faune des nuages : tout le roman est un hommage à Jules Verne, dans une écriture vivante, et tient en haleine jusqu’au suspense ultime.