Comme avant les mères.

VINCI Simona

Dans l’Italie fasciste, Tea et son mari forment un couple étrange. Lui, éternellement en voyage, travaille dans une usine chimique. Elle se drogue, boit et surtout a un amant allemand. Pietro, son fils, sent qu’un mystère entoure la vie de ses parents d’autant plus que le petit garçon a trouvé dans la propriété familiale le cadavre d’un homme. À l’aide du journal intime d’Irina, sa compagne d’enfance, Pietro s’efforce de reconstituer ses origines et d’identifier cet étrange cadavre.

Un très fort portrait des relations mère/fils, avec en toile de fond les non-dits dus à cette période troublée de l’histoire. Pour ce troisième ouvrage, où l’on retrouve le climat assez malsain de Dans tous les sens comme l’amour (N.B. oct. 2003), l’auteure a su entretenir jusqu’au bout le suspense : l’histoire est bien construite et le fond historique est indéniablement intéressant.