À bonne école.

SPARK Muriel

Neuf adolescents (filles et garçons) de diverses nationalités ont été confiés par leurs parents fortunés à l’école Sunrise, en Suisse, pour y parfaire leur instruction et leur éducation. Méprisée par les établissements renommés, Sunrise, dirigée par Brown et sa femme Nina (plus commerçants que pédagogues) est présentée comme « innovante et tolérante ». Les élèves, rassurés pour leur avenir, suivent les cours en dilettante et semblent supporter sans regret l’éloignement familial. Rapidement, l’action se focalise sur les relations houleuses du directeur avec Chris : tous deux ont commencé à écrire un roman. Lorsque Brown, peu inspiré, découvre le talent de son élève de dix-sept ans, il éprouve une jalousie obsessionnelle, croissante. Un drame sera évité de justesse et quelques années plus tard, une union officielle scellera la réconciliation des deux romanciers.

L’analyse aiguë des ravages de la jalousie maladive tranche sur l’atmosphère légère de cette école bohème. Mais le « naturel de ton et de style » apprécié dans Mary Shelly, la mère de Frankenstein (N.B. fév. 2004) ne suffit pas à rendre ce roman convaincant.