Une dernière chance

PARKKOLA Seita

Vilma, un ado de 13 ans, ne vit que pour surfer avec son skate sur le béton des friches industrielles. Envoyé par la copine de son père, conseillère d’éducation, à « l’école de la dernière chance », il y entend parler à mots couverts d’une mystérieuse India. Une fille « perdue », qui a réussi à échapper à l’autorité implacable de l’école. Dans un premier temps Vilma se rebelle, côtoie quelques jeunes marginaux qui survivent en se fondant dans le décor de la ville. Le jour où il est « marqué », il essaie de rentrer dans le rang.

 

L’école de la dernière chance ? Un lieu horrible où l’on réintègre les jeunes dans le droit chemin par un autoritarisme forcené : amis et petites amies sont désignés, et s’attachent à leurs pas en permanence. Délation, brimades et punitions pleuvent, souvent sans raison. L’étau se resserre autour du héros et des amis dont il a eu tant de mal à gagner la confiance. Dans une écriture coup de poing, bien dans le style nordique, hachée mais pas toujours maîtrisée, l’histoire riche d’événements prend un caractère fantastique avec l’énigme des masques, suspense au coeur même de l’intrigue. Aventure sociale futuriste, roman enlevé, intrigant : une approche intéressante de la littérature nordique.