Néron, le règne de l’antéchrist. (Les Romains ; T.II.)

GALLO Max

Quel abattage ! Trois mois seulement après Spartacus (NB mars 2006), voici le deuxième tome de la suite historico-romanesque que le prolifique Max Gallo consacre à l’Empire romain (cinq tomes prévus). Aussi épais, atroce et sanglant que le précédent, la débauche en plus !

 

Né en 37, Néron est le fils d’Agrippine qui rêve du pouvoir suprême pour son fils et elle-même. Ayant épousé l’empereur Claude, elle le pousse à adopter son beau-fils, fait empoisonner son mari et proclamer empereur Néron à dix-sept ans. Le jeune élève du philosophe Sénèque se tient tranquille quelques années puis sa vraie nature éclate : lubricité, violence, cruauté, cupidité. Il empoisonne ses proches, fait exécuter ou se suicider qui lui déplaît. La fin du prétendu artiste est archi connue : incendie de Rome et massacre des chrétiens. Tout cela est conté par Serenus, un proche de Néron, qui survit à la folie meurtrière de l’imperator. Les scènes sont vite exécutées, comme les victimes, toutes des noms familiers : Agrippine, Messaline, Britannicus, Octavie, Poppée, Sénèque, Caligula, Pétrone. Un maître en abattage ce Néron !