Mon âme frère

AYMON Gaël

Camille est une adolescente qui décroche, l’équipe pédagogique songe à lui imposer une orientation, faisant partir en fumée les espoirs de ses parents qui la voyaient déjà en classe préparatoire. Devant le fait accompli, ces derniers la punissent en la privant de téléphone. Camille est en colère et abattue : ce téléphone, c’est ce qui la relie à Yanis, son petit ami, son âme frère. Déboussolée, elle part se réfugier chez sa tante en pleine campagne. Sa perception du monde et de son avenir en sera bouleversée. Après Oublier Camille (NB novembre 2014) du même auteur qui se focalisait sur les interrogations de Yanis, Mon âme frère s’intéresse cette fois-ci au personnage de Camille, en pleine crise d’adolescence. La narration adopte le point de vue de cette dernière et se concentre sur ses relations avec ses parents et Yanis. Le ton est à fleur de peau, parfois même fleur bleue, rendant compte avec une certaine finesse de la quête d’absolu à l’adolescence et d’une progressive affirmation de soi. (P.E. et AT.)