Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

PANCOL Katherine

Joséphine, ses filles Hortense et Zoé, Philippe et son fils Alexandre, Gary et sa mère Shirley, Marcel et Josiane, Junior, le fiston surdoué, tous les acteurs de La valse lente des tortues (NB avril 2008) sont là ! Joséphine se remet difficilement de la mort de sa soeur Iris et décide d’écrire un second roman. Sa fille, l’arrogante Hortense, entame une prometteuse carrière de styliste à Londres et prolonge son cache-cache amoureux avec Gary. Philippe, l’ex mari d’Iris, se languit à Londres, en attendant Joséphine. Tout ce petit monde se cherche, se séduit et n’ose surtout pas se risquer à aimer.

 

Les personnages sont à nouveau aux prises avec les tourments de l’amour, et quels tourments ! Trahison, coups du sort, malentendus, rien ne leur est épargné. Katerine Pancol, moins inspirée pour cette suite, se laisse aller à un bavardage intempestif et à de multiples digressions. Aucune surprise ne vient secouer la torpeur qui émane de ce roman touffu. Où sont passées l’inventivité et la fantaisie du premier tome ? Les écureuils de Central Park sont tristes et nous, un peu aussi !