Papier machine

ROCHE Corinne

Elle vient d’apprendre la mort du père de Tali, sa fille. Elle en a oublié d’aller chez son amie de jeunesse, qui lui en veut, alors elle raconte : cette amie l’avait inscrite à un stage d’écriture, où elle a rencontré cet homme vie, parti quand elle a publié son premier livre ; elle dit aussi la difficulté d’écrire quand, infirmière, on élève seule son enfant.

 

Toujours avec talent et humanité (Mazel Tov, Mister Poullaouec!, NB mars 2008), Corinne Roche explore dans ce sixième roman une voie plus autobiographique. L’évocation de ses débuts d’écrivain est aussi une quête de vérité sur un homme, l’analyse d’une relation d’amitié, et le récit de l’équilibre à trouver entre vie privée, vie professionnelle et vocation. Rien d’original, mais séduit par la finesse d’observation, le ton sincère et pudique, l’écriture vivante et touchante, relevée d’une pointe d’humour, on tourne la dernière page avec regret.