Le bonheur de A à Z

JONSBERG Barry

Candice, Australienne de 12 ans, est en quête de bonheur pour tous ceux qui l’entourent et qui souffrent: ses parents, dont la vie s’est disloquée après la perte de sa jeune soeur et le cancer de la mère, son oncle généreux et solitaire, sa passionnante professeur de lettres disgracieuse, et surtout son ami Douglas, qui vit dans un monde parallèle depuis un traumatisme crânien dû à une chute d’arbre . Supposée autiste, elle confie ses sentiments à sa correspondante américaine. Roman « déjanté » et loufoque malgré les situations difficiles de chacun ; un parallèle est établi entre le traumatisme physique de Douglas et le traumatisme psychique de Candice. L’humour décalé de ces deux jeunes va entraîner dans leur sillage tous ceux que la vie a cabossés, afin qu’ils retrouvent des relations humaines apaisées. Au-delà des formes de handicap ou de souffrances qui engendrent un enfermement intérieur, chacun recèle une beauté de l’âme qui s’exprime peu à peu. Mais on entre difficilement dans ce roman ennuyeux par les digressions fréquentes et les répétitions. Les mots choisis pour décliner cet alphabet du bonheur n’ont aucune cohérence significative, et le tout laisse une impression de malaise. (M.-C.D. et F.E.)