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MalgrĂ© les compĂ©tences de Victoria, son patron madrilĂšne lui prĂ©fĂšre une jolie blonde et la relĂšgue au service des archives. La cĂ©libataire, qui vit depuis quarante ans en compagnie des hĂ©roĂŻnes romantiques anglaises du XIXe siĂšcle, dĂ©cide alors de prendre un congĂ© sabbatique pour Ă©crire. C’est ainsi qu’elle se retrouve seule dans une station balnĂ©aire dĂ©suĂšte de la rĂ©gion d’Alicante. Elle finit par y rencontrer des ĂȘtres de chair et de sang lâincitant Ă fendre parfois son armure de respectabilitĂ©.
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Lourdes Ventura propose le portrait dâun personnage fĂ©minin dĂ©calĂ©, Ă©chouĂ© sur cette plage oĂč croisent des Britanniques attachants ou caricaturaux. Cette femme d’une autre Ă©poque est tout Ă fait dĂ©placĂ©e dans ce cadre et son initiation prĂȘte Ă sourire. S’agit-il d’un pastiche en forme dâhommage Ă la littĂ©rature fĂ©minine anglaise ? Ce texte atypique, loin du style dĂ©bridĂ© de la « movida », vaut pour l’ambiance.