Celle qui ne pouvait faire qu’une seule chose par jour.

ALMASSY Eva

Malyne aime chanter, écrire des histoires et de la poésie, fabriquer des bracelets brésiliens et surtout passer beaucoup de temps sur l’ordinateur, beaucoup trop d’après sa mère qui l’accuse de ne rien faire d’autre. Un jour, une fée, sous forme de mouche, la pique en lui disant, avant de la plonger dans un sommeil profond : « tu vas comprendre ce que faire veut dire car tu n’auras le droit de ne faire qu’une seule chose par jour ». Pas facile pour Malyne, car ouvrir les yeux c’est déjà se condamner à ne rien pouvoir faire d’autre, comme bouger un bras, sauter du lit, bailler ou se gratter le dos ; en revanche, se souvenir, penser, ressentir, désirer permet de rester éveillé. Mais faire une promesse et la tenir ?

Thème intéressant autour du mot faire, sur l’opposition entre l’action et la pensée, entre le corps et l’esprit. Mais l’écriture désordonnée et le style compliqué pourront décourager le lecteur. Dans le même volume, Ceux qui devaient grandir sous l’oeil des caméras : la croissance d’enfants-lofteurs s’arrête parce qu’elle est sous surveillance télévisuelle.