À l’ombre des pêchers en fleur : roman libre du XVIIe siècle.

À la fin du XVe siècle, en Chine, vit le jeune étudiant Yuqing qui s’éveille à la vie sexuelle et en goûte les attraits au gré de ses multiples et faciles conquêtes allant de la servante à la jeune veuve puis à sa fille ou encore vers des épouses délaissées ou des nonnes délurées. Malgré ce marivaudage débridé, Yuking ne fait souffrir aucune femme et en épouse pas moins de six.

 

Ce roman libre de la période Ming, illustré de gravures licencieuses, parsemé de poèmes délicats et d’incessantes descriptions de scènes érotiques, est une curiosité littéraire et culturelle. Construit comme une fable, il permet au lecteur occidental de se faire une idée, même déformée, de la civilisation chinoise de cette époque et des profondes différences avec le monde européen. La sexualité et l’amour semblent des jeux tout à la fois grivois et subtils dans lesquels la joute poétique est essentielle. Mais pendant que le Yin cherche à s’harmoniser avec le Yang, la vraie quête est peut-être celle de l’immortalité.