Vénéneuses

GODBERSEN Anna

1900. À Cuba, Diana Holland recherche son amour « impossible ». À New York, sa soeur Elizabeth, jeune remariée de raison, est enceinte de son premier et défunt mari qu’elle chérissait. De son côté, Carolina Broad, la nouvelle riche, est follement amoureuse de son voisin tandis que l’orgueilleuse Pénélope, épouse délaissée, perd son âme au contact du prince de Bavière. La destinée, tissée de jalousie pour les unes, d’amères déceptions pour les autres, est loin de se révéler aussi éblouissante que leurs somptueuses toilettes. Il y a des épines sur la rose que chacune s’apprête à cueillir.Quatrième et dernier volet d’une saga romantique purement et uniquement féminine, à l’écriture extrêmement classique. Pas d’autre thème que les rivalités et les amours contrariées de la fine fleur de la haute société américaine à l’époque où les États-Unis étaient engagés dans la guerre du Pacifique. C’est léger, surtout si l’on considère que les jeunes filles sont habitées par l’impérieuse nécessité de se caser avantageusement et le désir de voir et d’être vues. Ainsi que l’indique clairement la courte préface précédant chaque chapitre, on nage en pleine rubrique mondaine avec les événements, comportements, et potins qui vont de pair. Du mélo à l’ancienne.