V – Virus

WESTERFELD Scott

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V : un virus qui répand la terreur. Frappées par le fléau, les victimes, réfugiées dans les sous-sols de New York s’adonnent au cannibalisme et entrent en crise à la vue de ceux qu’elles ont aimés. Cal, étudiant en biologie, a fait la rencontre qu’il ne fallait pas : porteur sain du virus qui dope son métabolisme, il traque celles qu’il a infectées et recherche la femme qui l’a contaminé.

À la première personne, le récit lucide du jeune homme renouvelle le mythe du vampire. Les « peeps », contaminés non résistants, présentent les traits caractéristiques du monstre : teint livide, yeux rouges, peur du soleil et faim de viande saignante, mais l’abomination qui fait hurler Sarah c’est un poster du « king » Elvis ! Des chapitres intercalaires décrivent des parasites, leurs méfaits et – pourquoi pas – leurs irruptions positives dans la vie des humains. Érudition scientifique et relecture du mythe fantastique se conjuguent à l’ironie du narrateur pour donner un ton très personnel à ce suspense captivant qui joue aussi des fantasmes de pandémie dont s’effraie le XXIe siècle.