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Stanislas Dziwisz est devenu en 1966 le secrétaire personnel de Karol Wojtyla, alors archevêque de Cracovie, et l’a suivi à Rome pendant son pontificat sous le nom de Jean-Paul II. Il a donc été pendant quarante ans un témoin privilégié de la pensée et des actions d’une figure majeure de la vie religieuse et politique du XXe siècle. Il retrace un parcours remarquable : les années polonaises de confrontation avec le pouvoir communiste, le premier voyage du pape au Mexique – premier d’une longue série de pays hostiles où il ira affirmer l’indépendance de l’Église à l’égard des systèmes politico-économiques quels qu’ils soient –, le rôle déterminant qu’il a joué dans la libération de la Pologne.
Le récit ouvertement subjectif fait alterner les souvenirs émus, admiratifs et un peu confus, du témoin avec les notes du journaliste italien qui les remet en perspective. Peu de révélations inédites – sinon les échappées du pape pour faire du ski et ses débuts d’apprentissage du chinois. Mais le portrait convaincant d’un homme d’une grande force, d’une incontestable authenticité et d’une grande clairvoyance politique.