Une chanson douce

La manufacture Connelly fabrique des copies de meubles anciens et abrite un musée de pièces authentiques. Une nuit une explosion ravage tout. Curieusement on retrouve sur place le corps d’un excellent ouvrier et la fille du propriétaire, Kate, gravement blessée à la tête et inconsciente. Sa soeur Hannah accourt à l’hôpital ainsi que Douglas leur père. Mais Douglas semble inquiet pour d’autres raisons. Les meubles se vendaient moins bien et il est presque ruiné. Par ailleurs un SDF squattait les lieux et l’on y découvre bientôt un squelette qui serait là depuis plus de vingt ans. Mary Higgins Clark (Les années perdues, NB juillet-août 2012) a des recettes parfaitement éprouvées pour bâtir une intrigue principale et des intrigues secondaires qu’elle noue et dénoue toutes à la fois. Mais c’est un peu long quand elle accumule les détails sur les menus des restaurants, les dîners à la maison ou les vêtements de tous les personnages. Elle sait cependant donner du relief aux innocents comme aux coupables et créer la surprise quand tombent les masques. Elle a semé des petits cailloux qu’on n’a pas forcément remarqués…Ce n’est pas un grand cru mais un cru honnête.