The kingdom

Ana et ses « sœurs » sont les fantaisistes, animatrices vedettes d’un grand parc d’attractions. Ces princesses stars, humanoïdes à la programmation très sophistiquée, toujours d’humeur égale, imitent parfaitement les sentiments humains. Ana raconte les changements ressentis dans les deux ans précédant le procès. Ses rêves étranges, la disparition d’Alice, «l’effacement» de Nia, l’incident du lac au sirènes, et surtout la sensation bizarre et inconnue qu’elle éprouve lors de rencontres et discussions avec Owen, un humain soigneur des animaux du parc.

Dans un futur, peut-être pas si lointain, la science produit en laboratoire des êtres fantastiques, animaux hybrides (éléphant à rayures de zèbre, hippocampapillon), pour enchanter les visiteurs d’un monde du merveilleux animé par de superbes créatures, les fantaisistes. À l’envers du décor, superviseurs, caméras, mensonges et manipulations, bugs, malversations, grippent les rouages de la féérie. En alternance des chapitres d’interrogatoire au procès, on suit la lente métamorphose d’une intelligence artificielle reine des paillettes, diadèmes et apparente beauté en une conscience humaine assoiffée de liberté. Ce roman de détente sentimental devrait séduire les adolescentes romanesques. (A.T. et M.-T.D.)