Sale temps pour une poule mouillée

WARD Robert

&

 

Bob Wells, l’étudiant gauchiste idéaliste qui manifestait pour un monde meilleur, est devenu, à la cinquantaine, un psy quelconque dans un quartier pourri. Le poker l’a ruiné et provoqué son divorce. Il ne lui reste que l’alcool et la guitare dans un orchestre de copains, les « Rockaholics ». Ayant dû mentir à sa dernière conquête – sa dernière chance de bonheur – sur l’état de ses finances, il décide de voler son seul riche patient. Résultat : un affreux carnage, mais un gain de cinq millions. Les circonstances font de lui un saint devant les médias extasiés, et dans l’ombre un tueur abominable qui défend son butin.

 

Romancier, professeur, auteur et producteur – entre autres – de la série « Deux flics à Miami », Robert Ward trace le portrait d’un idéaliste fatigué de sa médiocrité qui se renie en voulant acheter le bonheur. Dans ce roman plein d’humour noir – futur scénario ? –, certaines scènes violentes sont aussi sanglantes que dans les mondes virtuels. Un livre sans intérêt.