Nouvelles vertes. Précédées d’un poème de Hubert Reeves.

En quelques cris d’émerveillement ou d’horreur adressés à la « planète bleue », Hubert Reeves introduit neuf nouvelles écologiques écrites par des auteurs plus ou moins connus. Pollution entraînant l’asphyxie ou des déformations du corps humain, destruction inconsidérée de la faune et de la flore, répercussions climatiques à très long terme des effets indésirables de l’industrialisation… On évolue à mi-chemin entre science-fiction et réalisme.

Patronné par la Ligue ROC, association de protection de la nature, le propos est pessimiste et veut convaincre. Il décline les arguments sur tous les tons : lyrique, romantique, militant ou narratif. L’écriture est soignée dans l’ensemble, l’intérêt plus ou moins soutenu. Le parti pris finit par agacer. Chaque nouvelle gagnerait à être lue isolément pour servir d’amorce à une discussion.