No war ; 2

PASTOR Anthony

Run, touchĂ© par une balle qui Ă©tait apparemment destinĂ©e Ă  son pĂšre, se remet avec une rapiditĂ© Ă©tonnante grĂące aux effets de la mystĂ©rieuse pierre Kafikadik. Cette mĂȘme pierre, dans la chambre voisine, plonge dans le coma Jo, la fille de Roka (qui n’est autre que le chef du renseignement du Vukland). La tension est Ă  son comble dans l’archipel de l’Atlantique nord entre les Kiviks qui dĂ©fendent leur ile prĂ©servĂ©e contre un projet de barrage controversĂ© et le gouvernement vulko qui attend le soutien des AmĂ©ricains pour mater la rebellion.  Ce deuxiĂšme volume de la sĂ©rie War tient toutes ses promesses. Dans un État sorti de l’imagination de son auteur, la tension est Ă  son comble entre des franges de la sociĂ©tĂ© aux idĂ©aux contradictoires. Fracture sociale (qui rappelle Ă  certains Ă©gards celle qui a servi de terreau Ă  la rĂ©volte des gilets jaunes), fracture politique, fracture familiale et une dose de mystĂšre et de fantastique sont les ingrĂ©dients biens dosĂ©s d’un scĂ©nario haletant qui tient en haleine de bout en bout. Le dessin est rĂ©solument moderne, avec ses aplats noirs contribuant Ă  accentuer la tension qui va crescendo au fil des pages. Une sĂ©rie captivante. (V.L. et E.B.)