Sweets. Meurtres à la Nouvelle-Orléans

CHAMBERLAIN Kody

Vague de meurtres à la Nouvelle Orléans. Le dernier de la série : un prêtre est sauvagement assassiné par un tueur qui semble agir sous l’influence d’ordres mystérieux qu’il perçoit de manière hallucinatoire. Sur les lieux du crime, on retrouve des miettes de pralinés, d’ailleurs cuisinés par l’assassin lui-même, qui n’est pas seulement un virtuose du crime, mais aussi un fin cordon bleu. On fait appel à Curt, un flic devenu marginal depuis l’assassinat de sa fille. L’enquête le conduit d’une église à un laboratoire de biologie, puis au cabinet d’un psychiatre. Cependant, d’autres crimes horribles ensanglantent la ville, et le tueur prend Curt et son adjoint pour cible.Le récit fait appel à deux types de représentation : des images réalistes, visages, paysages urbains ou voitures, scènes de meurtres vécues par le tueur en noir et blanc. Ces images sont de taille variable, avec des effets visuels assez réussis et des teintes brunes, jaunes, grises ou vertes. D’autre part, des images caricaturales en teintes bleutées, par lesquelles le criminel revit son enfance et ses premiers méfaits. Quelques poursuites ou échanges de coups de feu viennent rythmer le récit d’une intrigue un peu embrouillée et lui donner du dynamisme. Malheureusement, cette série noire n’échappe pas à la banalité.