Mort d’un faussaire

FITZGERALD Conor

Rome. Un vieil Irlandais, est retrouvĂ© mort un matin dans le quartier du Trastevere. Le commissaire Blume, assistĂ© d’une jeune inspectrice, se rend au domicile de l’homme. Il s’avĂšre que celui-ci Ă©tait un peintre trĂšs habile dans la copie d’artistes connus et fabriquait mĂȘme des faux pour un associĂ© galeriste. Dessaisis de l’enquĂȘte par un colonel des carabinieri spĂ©cialiste de la fraude aux oeuvres d’art mais visiblement pas trĂšs net lui-mĂȘme, ils continuent leurs recherches en solo, dĂ©couvrent un journal tenu par la victime, fort compromettant pour ledit colonel qui veut Ă  tout prix mettre la main dessus. Mais qui a tuĂ© le peintre ? Assez alambiquĂ©e, l’intrigue connaĂźt de nombreux rebondissements, mais on s’y laisse prendre. Les personnages sont bien campĂ©s et attachants. La guĂ©guerre entre les diffĂ©rents services de police, fonds de commerce de nombreux thrillers actuels, et les accointances inĂ©vitables avec la mafia ajoutent un peu de piment Ă  cette histoire rocambolesque. Pourtant ce n’est pas tant la recherche de l’assassin qui est intĂ©ressante que les nombreuses digressions trĂšs distrayantes et instructives sur les mĂ©thodes sophistiquĂ©es des faussaires et leurs rĂ©seaux. Peu de morts, pas d’effusions de sang ni de descriptions macabres : une lecture facile. (B.V. et M.-N.P.)