L’oiseau noir (La maison Sans-pareil ; 1)

SKELL Elliot

DemesurĂ©e et coupĂ©e du monde, la Maison Sans–Pareil porte bien son nom. Depuis toujours, dans un respect figĂ© des traditions et du poids de l’hĂ©ritage, des dynasties s’y suffisent Ă  elles-mĂȘmes. Mais Omnia (12 ans) ne croit pas au destin. À la mort du dernier capitaine, un oiseau mystĂ©rieux et une suite d’incidents bizarres la mettent en alerte ; rien ne peut l’empĂȘcher d’aller voir de plus prĂšs. Elle fait bien car sa vie est en jeu. Pourtant, gros sont les risques : n’a-t-elle pas dĂ©couvert que rien n’est comme il y paraĂźt dans la Maison Sans-Pareil !

Du potentiel et de la matiĂšre Ă  revendre, mais pas si bien exploitĂ©s qu’on aurait pu l’espĂ©rer. Effet de traduction ou pas : l’écriture est tarabiscotĂ©e et excessivement descriptive. S’ensuivent longueurs et digressions et, du coup, comme un manque d’action alors qu’en rĂ©alitĂ©, les choses bougent : hĂ©las le poisson est noyĂ©. La galerie de portraits de la famille Capelan recĂšle un nombre d’originaux farfelus Ă  faire pĂąlir les plus dĂ©jantĂ©s. LĂ  encore, l’auteur pĂšche par excĂšs et c’est vraiment dommage. Les tomes suivant dĂ©colleront – s’ils offrent aux lecteurs allĂ©chĂ©s une suite allĂ©gĂ©e et dynamique. Le 2e est dĂ©jĂ  paru : on peut vĂ©rifier.Â