Les Pilleurs d’eau ; 2065

PAYET Jean-Michel, DOUIN Bruno

Il y a un mois, Émile Kolaux, 13 ans, a testĂ© la fabuleuse machine Ă  voyager dans le temps de son grand-pĂšre. Il est tombĂ© amoureux d’une jeune fille, Alaska, vivant en 2065. De retour Ă  la maison, il s’inquiĂšte de la prĂ©caritĂ© dans laquelle vit sa famille. L’adolescent dĂ©cide donc de repartir afin de rĂ©cupĂ©rer dans les archives du futur les rĂ©sultats du Loto, du tiercĂ©. L’argent ne ferait plus dĂ©faut. Et pourquoi ne pas retourner en 2065 voir Alaska ! Au bout du voyage, Émile ne trouve que des ruines. S’est-il trompĂ© de date ?  La Ville engloutie (2010), premier voyage en 2065, confrontait Émile Ă  la montĂ©e des eaux. Nouvelle aventure, nouveau problĂšme : aprĂšs trop d’eau, pas assez. Les consĂ©quences de l’accaparement des ressources en eau potable sont le sujet de rĂ©flexion proposĂ© pour un public de 10-12 ans qui se rĂ©galera au premier degrĂ© de pĂ©ripĂ©ties romanesques et du ton d’autodĂ©rision du narrateur. Émile n’a rien d’un Ă©colo convaincu, contrairement Ă  son amie MĂ©lanie Ă  qui cet Ă©pisode offre un autre avenir – possible mais pas certain – en accord avec son caractĂšre. Il en va de mĂȘme des autres condisciples qu’Émile redĂ©couvre chaque fois dans un rĂŽle lĂ©gĂšrement diffĂ©rent. Sans compter la pĂ©tulante Alaska, bien plus attrayante que l’Ă©cocitoyennetĂ©. Une approche amusante de l’apocalypse annoncĂ©e quotidiennement.  Â