Les escaliers d’or. (La fille du Yukon ; 1.)

Si c’était un film, ce serait une superproduction sur grand écran avec mise en scène d’aventures extraordinaires dans des décors somptueux avec des armées de figurants… Les moyens sont importants et de qualité : le trait est fin, les couleurs chaleureuses, les portraits expressifs et réalistes, l’environnement évoque avec précision le monde américain lors de la ruée vers l’or dans la montagne enneigée du nord canadien.

Justin a enlevé Christina à son nid douillet, pour l’emmener parmi le monde impitoyable des chercheurs d’or. Le couple, par suite d’un accident de chemin de fer spectaculaire, prend en charge une gamine abandonnée, Alison, La fille du Yukon. Il est poursuivi par un détective mandaté par le père richissime de Christina, ainsi que par un duo d’anciens compères de Justin. Les questions s’accumulent autour de son passé, de son identité, de l’avenir du couple. D’autres se posent sur les divers personnages qui tournent autour. Voici de multiples interrogations que le lecteur sera heureux d’éclairer dans les quatre futurs volumes que l’on souhaite de la même qualité.