L’enfant-hibou (Badlands ; 1)

Au XVIIe siècle, Hernan meurt sur une pirogue en pleine jungle amazonienne. En 1880, à New York, pour continuer l’oeuvre de son ancêtre, Perla monte une expédition avec une petite équipe : un savant, un Indien et un Noir bien bâti. Ils partent à la recherche de la Kiva, lieu indien religieux où séjourna Hernan. Sur le chemin, ils se font dérober le « cube », héritage de l’ancêtre. Mais les esprits sont puissants : les héros sont surveillés par un aigle solitaire, et un ectoplasme à tête de hibou. Déjà, rejoindre la Kiva n’est pas commode, mais combattre des fantômes et un aigle multiforme !… Perla s’en sortira-t-elle vivante ?

L’héroïne est bien campée : nombril à l’air, cigare au bec, et toujours le menton haut, mi-poupée Barbie, mi-cow-boy. L’histoire n’est pas très réaliste : c’est le monde de la fantasy, peuplé d’esprits et d’objets magiques. Le dessin reste fin et précis, les décors sont superbes et les combats pleins d’action. Le scénario, un peu simpliste, a du mal à embarquer le lecteur dans ce face-à-face entre Perla et ses compagnons d’une part, et les êtres fantastiques d’autre part.