L’ennemi du bien

DENIS Stéphane

Condamné à mort pour son propre assasinat (!), le narrateur, Paul Jarvis, scénariste à succès est extirpé in extremis de sa prison de Majorque. Dans des conditions onéreuses et rocambolesques il se retrouve en Uruguay dans une clinique de chirurgie esthétique appartenant au docteur Puig, associé de feu le docteur Siodmak, américain, prix Nobel de médecine pour ses travaux sur l’ARN (courroie de transmission de l’ADN agissant au niveau du cerveau et de la mémoire). Espérant se débarasser d’un passé encombrant, Jarvis accepte d’être inoculé par l’ARN de Siodmak. Progressivement, il s’en approprie la trouble personnalité, ayant troqué bien malgré lui le mal pour le pire…

 

Ce récit, au scénario extravagant dont Stéphane Denis assure la mise en scène avec maestria, est le prolongement d’Un parfait salaud (NB mai 2009). Une écriture subtile, un humour décapant, une imagination débordante, une érudition éblouissante servent une intrigue menée tambour battant jusqu’à la chute cruelle et brillante à la fois.