Le Maître de café

BLEYS Olivier

Rome, 1954. Le coeur de Massimo Pietrangeli, célèbre torréfacteur d’âge certain, commence à lui jouer des tours : il s’effondre dans la rue. À l’appel de son fils Oreste, les membres de la famille accourent, inquiets, à son chevet. Une fois réveillé, Massimo les convainc de partir tous en voyage avec lui pour une destination inconnue ! Après avoir parcouru le nord de l’Italie, puis le sud de la France, avec voitures et percolateur géant, la tribu s’embarque à Bordeaux pour le Costa Rica… Qu’est-ce-que Massimo va chercher là-bas ? Tout… Vous saurez – presque – tout sur le café : légendes, histoire, torréfaction, mélanges, rituels. En contrepoint au plus connu « maître de thé », Olivier Bleys (Le Colonel désaccordé, NB avril 2009) écrit ici une sorte de « tombeau pour un maître de café ». L’idée est plaisante, on se réjouit ! Mais l’auteur force sur le burlesque et l’invraisemblable : personnages souvent caricaturaux et situations extrêmes. On est parfois tenté de rire, mais l’ensemble reste bavard. Un dénouement inattendu évite tout de même d’avoir à s’endormir sur sa tasse de café !