En 1828, ayant délibérément quitté son mari volage, Laura, princesse lombarde de vingt ans, s’exile en France, fréquente les grands intellectuels, écrit dans les journaux et se fait l’avocate de la cause patriotique italienne. Elle a d’innombrables aventures amoureuses avec des hommes ou des femmes et aura même une fille… En Italie elle essaiera d’appliquer les nouvelles idées saint-simoniennes, créera écoles et phalanstère, dirigera des hôpitaux au moment de la guerre civile, mais, toujours pourchassée par les Autrichiens, elle devra s’établir en Turquie, puis fuir jusqu’à Jérusalem où elle connaîtra une fin tragique.
Dans cette biographie très romancée, appuyée sur un contexte historique réel, on est un peu submergé par les nombreuses allées et venues de l’héroïne, son activité incessante et tout ce qu’elle réalise malgré les poursuites dont elle est constamment l’objet. De plus l’écriture élégante mentionnée dans les précédents romans de l’auteur (Aventino, NB janvier 2005) est ici alourdie par de copieuses descriptions de scènes érotiques entre femmes qui pourront choquer.