La nuit italienne.

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1924 : dans l’Italie fasciste de Mussolini, les “chemises noires” sèment la terreur. À Rome, Giulia, superbe Italienne au tempérament de feu, a toujours été rebelle. Passionnée d’art et de peinture, elle refuse à l’Université de s’inscrire aux groupements universitaires fascistes (GUF). Elle se coupe de sa famille, de ses amis. Elle arrive cependant à travailler avec Margherita Sarfatti, ex-maîtresse du Duce, incontournable dans le domaine des arts. La plume étincelante, rageuse de Giulia, son impulsivité, sa fougue lui jouent des tours. Amoureuse du jeune Silvio, peintre antifasciste que lui a présenté son professeur d’histoire de l’art, elle est aussi très attirée par Italo, le séduisant ministre de l’aéronautique. Pourtant Giulia se sent manipulée par tous ces gens autour d’elle…

Dans La Princesse barbare (N.B. juil.-août 1990), l’auteure mêlait déjà personnages réels et fictifs. L’action se déroule dans une atmosphère violente de propagande et de folie, tandis que se dessinent les sinistres projets nazis. Un roman historique fiévreux, passionné, qui exalte les valeurs éternelles fascistes, le mythe de la romanité triomphante à travers le monde de l’art.