Le jour où on a retrouvé le soldat Botillon

GIRAUD Hervé

Octobre 1917. Le jeune Botillon a été mobilisé. Il a quitté sa famille, sa fiancée – son frère est mort dès les premiers jours de la guerre. Il raconte sa vie au front, les offensives, les retraites, les ordres et les contre-ordres, les tranchées, l’horreur et par-dessus tout  l’incompréhension. Avant d’être grièvement blessé, il apprend par sa fiancée qu’il va être père. Les souvenirs du jeune soldat alternent avec le récit de son arrière-petit-fils qui fête en famille les cent ans de sa grand-mère, fille de ce jeune homme disparu.

 

Ce témoignage poignant sur la première guerre mondiale, l’horreur vécue par des milliers de jeunes hommes, leur vie misérable et le retour pour ceux qui sont devenus des « gueules cassées » permet de réfléchir de façon concrète à l’absurdité des guerres. Toutefois, l’alternance des chapitres – joyeux et inconscients de l’arrière petit-fils et ceux durs, antimilitaristes et pleins de rancoeur du jeune soldat – pourra troubler par son décalage ; et la fin laisse un certain malaise.