Le chant du dauphin

ST JOHN Lauren

Juliette est inquiète à l’idée de partir en classe de mer, sur un bateau, car elle a peur des requins. Son angoisse augmente quand elle découvre dans la grotte du souvenir des peintures prophétiques mettant ces bestioles en scène. À peine s’était-elle rassurée que le bateau affronte un cyclone; sept enfants, dont Juliette, tombent à l’eau, et sont sauvés de la noyade par des dauphins qui les déposent sur une île déserte.

L’Afrique, des dauphins, un don magique avec les animaux, un destin mystérieux régulièrement évoqué, aussi inquiétant qu’attirant: voilà de quoi séduire les jeunes lecteurs. Mais la magie de la nature et des animaux cède trop souvent la place à des réflexions assez moralisatrices sur les vraies valeurs ou les bons comportements. L’histoire, au fond écologique et éthique irréprochable, avance en conséquence à un rythme plutôt lent, et le mystère se fait attendre. La fin apporte heureusement quelques rebondissements. [E]

M.D.