Dans sa longue série « Fortune de France » Robert Merle avait fait parler le jeune seigneur Pierre de Siorac ; le fils de l’auteur a repris le premier tome en plaçant comme narrateur le valet Miroul, comme l’avers et le revers d’une même histoire.
Les lecteurs passionnés par ces treize volumes retrouveront avec grand plaisir les personnages qui les peuplaient ; ils retrouveront aussi le langage délicieux, tout fleuri d’expressions savoureuses, et apprécieront la manière dont Miroul ajoute des péripéties non évoquées par son maître ainsi que de nombreux commentaires sur la condition des paysans pauvres. On peut admirer cet hommage littéraire d’un fils à son père.