L’araignée pourpre. 1è partie : le second testament du docteur Nulpar.

SAVARD Didier

En novembre 1933, dans la casbah d’Alger, un étrange évêque achète « l’araignée pourpre », tue son fournisseur puis, sur le bateau du retour, meurt à son tour. Le coffret a été dérobé. Par ailleurs, Dick Hérisson, qui assiste à un spectacle de parapsychologie, entend la médium évoquer « l’araignée pourpre » avant de s’évanouir. Peu après, il rencontre son vieil ami le professeur Nulpar, officiellement décédé, qui l’entraîne dans une fumerie d’opium et lui confie avoir consacré une monographie à ce sujet. Dick s’empresse d’aller consulter le document, ce qui va l’entraîner dans une aventure complexe où se mêlent prophéties de Nostradamus, secrets du Vatican, espions nazis et la légende de Saint Césaire. Le lecteur, comme le héros, devra attendre le deuxième volume pour élucider l’énigme de l’araignée pourpre. Le texte, important, demande une lecture assez soutenue, et le mystère est remarquablement rendu par le dessin tourmenté, souvent sombre, d’un décor de vieilles demeures et de ruelles étroites.