La chambre des machines.

DELAPORTE Florence

Une jeune femme est chargĂ©e de transformer une usine textile dĂ©saffectĂ©e en Ă©comusĂ©e dans le cadre de la conservation du patrimoine industriel. En deux ans, avec les institutions culturelles, les professionnels de la rĂ©gion, les anciens ouvriers, elle collecte les machines et les informations sur leur fonctionnement, organise des visites guidĂ©es. Dans son Ă©quipe, certains la soutiennent, d’autres la jalousent ou sabotent son travail. AprĂšs le vernissage, ses employeurs s’apprĂȘtent Ă  l’évincer.

 

Ce roman original est riche d’intĂ©rĂȘts divers. Chaque chapitre porte le  nom d’une machine qui tĂ©moigne du harcĂšlement dont Françoise est victime. Ses confidences rĂ©vĂšlent une jeune femme fragile et esseulĂ©e, Ă©corchĂ©e vive comme les prĂ©cĂ©dentes hĂ©roĂŻnes de l’auteure (Les enfants qui tombent dans la mer, N.B. fĂ©v. 2003), en proie Ă  la peur dans son appartement isolĂ©, sans autre compagnon que son chat. À la fin, toutes les machines mises en marche en mĂȘme temps donnent un concert Ă©tonnant, organisĂ© par un « chef d’orchestre en usine » qui arrive trĂšs opportunĂ©ment dans la vie de Françoise. L’actualitĂ© de ce roman fera rĂ©flĂ©chir les lecteurs.