Farces à Venise

SOLET Bertrand

Venise la Sérénissime, l’opulente et dispendieuse cité est, en 1574, le théâtre du sentiment amoureux qui lie Zerbinette, jeune comédienne, à Andréa Orcelo, infortuné capitaine de galéasse. Mais cet amour n’est pas du goût de tous. Et voilà que se mêlent spadassins et saltimbanques, doge et duchesse, matamores et charlatans, dans une succession enlevée de guet-apens, d’escarmouches et autres coups-fourrés. Attention, le puissant Conseil des Dix veille en tapinois et il y a de la perfidie dans l’air, mais à malin, malin et demi, et Pedrolino, l’autre amoureux de Zerbinette, a plus d’un tour dans son sac.

 

 

18 courts chapitres, au vocabulaire simple mais riche, plantent un décor coloré, extrêmement détaillé, où s’est donnée libre cours la passion de l’auteur pour Venise, sa vie quotidienne d’un côté, ses fastes et son carnaval de l‘autre. Bien rythmée, l’histoire, plaisante, reste facile à suivre pour le plus grand plaisir du lecteur jamais ennuyé. Elle est complétée par un court précis historique à la fin de l’ouvrage.