Et moi, je vis toujours

ORMESSON Jean d'

Prenant l’option de mille et mille renaissances pour incarner le cours d’une histoire universelle, Jean d’Ormesson (Dieu, les affaires et nous : chronique d’un demi-siĂšcle, NB octobre 2015) Ă©crit une fable Ă©trange dans sa forme. Étrange d’abord par le nombre incommensurable de ces rĂ©surrections sous les apparences les plus diverses et leurs implications inventĂ©es ; Ă©trange aussi par la palette extraordinaire des personnages connus ou inconnus, petits ou grands, qu’il nous fait rencontrer et qu’il accompagne ; Ă©trange enfin par ses choix gĂ©ographiques et par les arrĂȘts sur image qu’il effectue pour dĂ©velopper ce qui, pour lui, importe dans l’Histoire : l’amour, la guerre, les sciences, les arts. Au soir de sa vie, il nous invite Ă  mĂ©diter cette fable d’un genre particulier, vĂ©ritable questionnement sur les points essentiels. D’oĂč venons-nous ? Que sommes-nous ? OĂč allons-nous ? Il a quelques certitudes mais beaucoup plus de questions sur l’avenir qu’il s’efforce de voir large. Un livre original dans sa forme, une sorte d’exposition rĂ©jouissante de l’immense culture de l’auteur. (J.M. et A.M.)