Elle s’appelait Sarah

« Un si lourdsilence »En 2002, Julia, la quarantaine, journaliste, américaine, mari français, une fille adolescente, doit emménager avec les siens dans un appartement du Marais appartenant à sa belle famille. Elle découvre qu’une famille juive y habitait sous l’Occupation. Victime de la rafle du Vél d’Hiv, la famille fut déportée et exterminée en Allemagne, à l’exception de la petite fille de dix ans, Sarah. Bouleversée par sa découverte, Julia enquête sur cette action ignominieuse de la police française et s’engage totalement dans la recherche de cette Sarah dont on ne sait ce qu’elle est devenue. Son implication dans la double enquête va jusqu’à remettre en cause son couple et toute sa vie…  Rappelant des faits historiques réels où l’infamie de certains en conduisit d’autres à d’atroces souffrances, le roman fait alterner la quête de l’Américaine et le parcours de la petite Juive. Il entrelace habilement un bel hommage aux victimes et la tragédie intime qui atteint une femme de notre temps. De multiples rebondissements, des personnages souvent poignants, des descriptions dramatiques, une héroïne sympathique et émouvante. Un roman à la fois tragique et sentimental qu’on ne peut oublier.