Un amour de plus

En épousant Alan, Pan a hérité de deux ados méfiants et de l’encombrante Theresa, la première épouse. Cinq années de tracasseries financières, de soucis quotidiens ont fini par émousser leur amour. Quand l’énigmatique Richard, représentant en enveloppes, fait irruption dans la papeterie où elle travaille, Pan se laisse toucher par l’intérêt qu’il lui porte et se prend à rêver à un futur beaucoup plus romanesque, mais Alan est prêt à tout pour garder « son bien ».

Sylvia Brownrigg a une approche très satirique du divorce. Les enfants hostiles et le fantôme de l’ex-épouse que le mari amène dans sa besace ne peuvent permettre au nouveau couple d’accéder à la félicité conjugale. Au fil des chapitres, l’héroïne oscille entre sa fidélité aux serments donnés et ses envies de liberté. Mais l’auteure analyse beaucoup trop longuement les états d’âme de celle-ci et s’attarde inutilement sur des détails futiles. Dommage qu’elle alourdisse ainsi un récit dont l’écriture alerte se révèle souvent pleine d’humour.