De profundis (Island ; 2)

MAO Sébastien, WALTCH

Le groupe de jeunes pensait avoir réussi à quitter l’île, mais un monstre les y ramène manu militari. Leur moniteur disparaît au passage, leur confiant une mission : délivrer sa fille Elena emprisonnée sur l’île. D’abord, il leur faut combattre les zombies qui pullulent dans la ville où ils ont atterri, et leur échapper. Ils trouvent la prison, mais la cellule d’Elena est hermétiquement fermée. Ils doivent aller au QG pour la débloquer ; ce qui signifie passer sous l’eau, prendre un train du Far West jusqu’à un massif montagneux blanc de neige, échapper à une avalanche…

Les disputes continuent entre Alex, le roi de la survie et le chef du groupe, et Dieter, la brute fruste, mais leur relation évolue ; Byron l’ingénieur en herbe, sème ses phrases de mots d’anglais et semble de plus en plus suspect ; Charly, le gentil idiot, détend efficacement l’atmosphère ; Faiza, la seule fille de l’équipe, pas vraiment caractérisée, ne semble pas inspirer le scénariste. Les aventures et mésaventures se succèdent à un rythme dense, sur fond de référence à des films connus, dans cette île de décors de cinéma. Les personnages aux traits ronds et enfantins contrastent avec le semi-réalisme de leur environnement. Quelques pages « débrouille » complètent cette BD survivaliste semi-sérieuse. (M.D.)