Danse avec la vie

Deux nouvelles pour dénoncer la sujétion des écrivains face aux maisons d’édition. Si la première nouvelle se veut irrationnelle et alourdie d’innombrables descriptions très crues de scènes pornographiques, le récit n’en reste pourtant pas moins intelligible. À cette platitude s’oppose la pugnacité de la seconde, comme un écho de l’exil éprouvant de l’auteure. Un éditeur suggère à une écrivaine en panne d’inspiration d’écrire un roman érotique. Puis l’incite à le transformer en polar – érotique, évidemment. Le thème de l’exil est porteur lui aussi. Pourquoi ne pas l’exploiter ? L’ensemble est diminué par la longueur indigeste du premier récit.