Qiu, comme l’automne

FENG TANG

&

 

À une intelligence et une précocité exceptionnelles (il savait lire à six mois), Qiu ajoute une boulimie de découvertes et de savoirs focalisés essentiellement sur le sexe féminin. Ce brillant étudiant en médecine dans un internat de Pékin écrit ses souvenirs car talents littéraires et médicaux chez lui se superposent. Pour approfondir des connaissances bien naturelles en anatomie et physiologie, il multiplie les expériences sexuelles, sources de réflexions infinies sur la nature humaine, et balade, en toile de fond, la nostalgie d’un premier amour platonique.

 

Sans retenue, ce premier opus d’une trilogie annoncée déborde de détails salaces d’une écoeurante précision et d’une grossièreté obsessionnelle. Et les références et citations de la littérature chinoise classique n’allègent guère l’itinéraire d’un enfant doué – certes – mais aux curiosités par trop spécialisées.