Brunetti en trois actes

LEON Donna

À la Fenice, l’opĂ©ra de Venise, la diva Flavia Petrelli chante la Tosca. Comme ailleurs, elle est inondĂ©e de roses jaunes sans nom d’expĂ©diteur, ce qui l’inquiĂšte. Peu aprĂšs elle reçoit un collier de prix. LogĂ©e chez le marquis d’Istria, dĂ©sormais mariĂ© et jadis son amant, elle dĂźne chez lui avec le commissaire Brunetti. Une jeune chanteuse Ă  qui elle avait dit quelques mots aimables est agressĂ©e. Le marquis d’Istria reçoit des coups de couteau. Brunetti suit les deux affaires qu’il pense liĂ©es Ă  Flavia dont l’angoisse grandit.   Dans les toutes derniĂšres pages, le dĂ©nouement de intrigue un peu mince laisse perplexe. L’auteur (Brunetti entre les lignes, NB mai 2016), Ă  son habitude, nous promĂšne dans la ville, cite des noms de ponts, de rues, de canaux, s’émerveille de la beautĂ© des monuments et s’interroge sur la sensibilitĂ© des VĂ©nitiens, mais sans surprises ni rebondissements spectaculaires. Brunetti comme toujours se prĂ©occupe de sa famille, de quelques curieuses manipulations qu’il constate Ă  la questure dont il dĂ©pend et mĂšne une enquĂȘte tranquille. (M.F. et A.Be.)