Dissimulation de preuves

LEON Donna

Un matin, Maria Grazia Battestini, vieille femme avare et acariĂątre, est retrouvĂ©e assassinĂ©e chez elle. Les soupçons se portent aussitĂŽt sur sa femme de mĂ©nage, une Roumaine employĂ©e depuis peu, qui a disparu. AlertĂ©e, la police des frontiĂšres retrouve cette derniĂšre Ă  bord d’un train Ă  destination de la Roumanie. À la frontiĂšre, la femme de mĂ©nage, effrayĂ©e Ă  la vue des policiers, sort prĂ©cipitamment du train et se fait Ă©craser par un autre. Le lieutenant Scarpa a tĂŽt fait de boucler l’enquĂȘte, en dĂ©signant la Roumaine, dĂ©tentrice de quelques centaines d’euros, comme coupable idĂ©ale. À son retour de vacances, le commissaire Brunetti reprend le dossier, en se heurtant Ă  Scarpa, pour retrouver le vrai coupable. La treiziĂšme enquĂȘte du commissaire Brunetti dĂ©marre plutĂŽt bien, mais la minceur de l’intrigue policiĂšre n’en fait finalement qu’un fait divers assez plat. L’habiletĂ© informatique de la belle Elettra, et quelques dialogues intellectuels sur les pĂ©chĂ©s capitaux entre le commissaire et son Ă©pouse Paola rĂ©veillent notre attention, d’autant qu’ils mettront le commissaire sur la bonne piste. L’inspiration de Donna Leon a besoin de renouveau.