Ava préfère se battre ; 2

BERNARD Maïté

C’est les vacances. Ava, 15 ans, est invitée par son oncle sur l’île de Jersey pour y rencontrer une très vieille dame à laquelle elle doit succéder. Comme elle, un don étrange lui permet d’être consolatrice de fantômes. Par le dialogue instauré avec eux, elle les aide à mourir et trouver la paix. À son arrivée, une assemblée a lieu. Persuadée d’être attendue et applaudie, Ava se heurte à la méfiance, voire au rejet de certains. Trop jeune, pas assez compétente …

Les consolatrices ressemblent étrangement à des psychologues ou psychiatres, capables d’écouter, de libérer les êtres tourmentés par des secrets enfouis, des blocages provoqués par l’orgueil. Ava elle-même doit se remettre en question, apprendre la mentalité et les coutumes des îles anglo-normandes. Très centré sur la psychothérapie, le récit à l’humour ténu peine à captiver par ses aspects surnaturels, en décalage complet avec l’âge requis pour une bonne compréhension des notions exposées. Une rencontre amoureuse survient pour animer une histoire qui ne trouve pas son  rythme.