Au nom du père, du fils et de John Lennon

SCHAACK Laurence, HAMEL Goulven

1964. Cornelius, rejeton de l’aristocratie anglaise, fait le mur de sa public school pour assister à un concert des Rolling Stones. Délivré par sa grand-mère de cette cage (dorée), il s’installe à Londres chez sa cousine, et rencontre les Beatles. En pleine beatlemania, mélangeant les classes sociales dans un même enthousiasme, Cornelius, bègue et plus que réservé, s’éclate et s’épanche un jour avec John Lennon. Les deux jeunes gens ont eu une enfance sans joie et un père distant pour l’un, violent pour l’autre. Pauvre petit garçon riche contre enfant de la classe ouvrière misérable… Les personnages secondaires font cliché : la mère aristocrate évaporée et frivole, la grand-mère excentrique et compréhensive, l’école qui enfonce le clou du misérabilisme dickensien et le milieu du showbiz où les paroles n’engagent que ceux qui les écoutent. On n’apprend pas grand chose sur les Beatles ; il faudrait un CD pour emporter l’adhésion.