#8PM

À 16 ans, Emily W est une lycéenne ordinaire, introvertie qui ne se soucie ni de son look, ni des garçons, ni des sorties. Un soir à 20 h (8PM), prise d’une envie « irrépressible »,  elle sort de sa chambre par la fenêtre, portant des vêtements moulants et chaussée de talons hauts. Ce même soir, dans son quartier, une camarade de classe, Emily C, est tuée par balle. Désormais Emily W va se métamorphoser le soir : vision parfaite, corps capable de véritables cascades, odorat décuplé. L’Emily du Jour se transforme en Emily de la Nuit, sexy et dominante… Est-elle malade ? Un autre camarade est grièvement blessé…

On vit au quotidien la quête identitaire d’une adolescente confrontée à la dualité de ses comportements. Le récit animé par cette héroïne mi-adolescente mi-loup oscille entre réalisme et surnaturel. La frontière entre le monde des humains et le monde animal est abolie. Pour activer le suspense, le texte renferme plusieurs retranscriptions d’interrogatoires subis par l’héroïne de la part d’un agent d’une mystérieuse entreprise (la Vesper Company). Ce mélange d’analyse psychologique, de suspense et de paranormal se met en place laborieusement dans ce premier tome d’une trilogie annoncée. On s’égare souvent dans les digressions d’un récit qui surfe sur la nouvelle vague du fantastique/réaliste : le loup-garou, après vampires, zombies et autres.